Dans l’enchevêtrement des lianes et des pensées qui poignent ou bouleversent, s’extirper de cette étoffe de frissons, de ces murmures qui s’infiltrent dans les veines, de cet emportement qui tire, à hue et à dia, par de multiples signes épars, jusqu’aux effluves fiévreuses d’un monde où le souffle s’est éteint.
De ce désenchantement s’extraire, comme d’une nappe de brume ou d’un faisceau de lumières vives, abandonner les lieux de l’envoûtement, afin de rassembler les lettres égarées de sa propre langue.
De ses lignes de vie retrouver les traces, reprendre le sillon, arpenter les rives de son chemin singulier, creuser .
* le titre est un vers d'Antoine Emaz
1 commentaire:
oui
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