Elle pérégrine sous l’embellie.
Nimbée d’une mélancolique tranquillité. Feinte indifférence. Aux marges d’un paysage, au secret d’une sente. Dans le bruissement du silence, s’esquisse cet imperceptible qu’elle reconnait parmi toutes les fables de vaine infinitude.
Ailleurs le monde tremble, se fragmente sous les coups, s’étiole au lieu de s’étoiler, s’amenuise, dérive sur ses cendres.
Dans cette vasque de vie retranchée, elle laisse s’entrebâiller les silences pour entendre les voix qui s’en échappent nues.
De cette densité du lieu elle s’illumine. Les entours d’un possible se dessinent. Comme pétales d’un songe empli d’hébétude. C’est une manière d’éclipse du temps, rien qu’un retrait du monde, une échappée de fortune dans d’étranges rubans d’arbres.
Entre les ombres et la blancheur neigeuse – tout ce blanc à songer – s’élève vers la béance d’un ciel ce qui bruit, palpite, se murmure aux tempes. Et les pensées portées vers l’abîme.
Sous l’embellie, d’un pas serein.
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