Aux alentours des émotions, celles qui drainent la tristesse notamment, trouver une bifurcation sur ce chemin aux traverses bien connues, afin de prévenir quelque chute dont on ne se remettrait pas. Suivre des yeux le vol d'une mésange entre les arbustes du jardin, qui semble un peu perdue, mais ne serait-ce pas plutôt moi qui erre entre les strates des intervalles de ma vie, au sein des émiettements de silences qui fleurissent çà et là. Reconnaître le signe d'une présence, d'un message qui chercherait à être délivré, comme si un souffle invisible venait me sauver, et apaisait les pensées âpres.
2 commentaires:
Bien sûr, opter pour ces bifurcations c'est à dire juste éprouver une immense gratitude pour ces chemins de silence et ne pas s'attacher à ces émotions qui s'évaporent
"mon périple est parsemé de fines poussières" (Jacques Josse que tu as mis avant) "des émiettements de silences" "le signe d'une présence"...
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