Mercredi 20 août 1930
Les Vagues se réduisent, je crois (j’en suis à la page 100), à une série de soliloques dramatiques. Ce qu’il faut, c’est donner plus d’homogénéité aux entrées et aux sorties, comme un rythme de vagues. Cela peut-il se lire d’une traite ? Je n’en sais rien. Je crois que c’est l’occasion la plus providentielle qui m’ait jamais été offerte, et par conséquent, j’imagine, le plus grand échec. Cependant je me respecte pour avoir écrit ce livre, oui, même s’il révèle tous mes défauts habituels.
Virginia Woolf "Journal d'un écrivain " traduction Germaine Beaumont
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