Mardi 22 décembre 1930 :
Il m’est venu à l’esprit hier soir, tandis que j’écoutais un quatuor de Beethoven, que je fondrais dans le discours final de Bernard tous les passages interposés, et que les derniers mots seraient : « Ô solitude. » Ainsi lui ferai-je intégrer toutes ces scènes sans autre interruption. C’est également pour montrer que le thème effort prédomine, et non les vagues. Et la personnalité. Et le défi. Mais du point de vue artistique, je ne suis pas sûre de l’effet, car les proportions pourraient exiger peut-être l’intervention des vagues à la fin, pour amener une conclusion.
Virginia Woolf "Journal d'un écrivain" ( traduit par Germaine Beaumont)
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