Dans
un avant moi troublant , un trop de réel fait effraction : un
rayon de soleil traverse le brouillard des jours et l'image de la
lumière prend de l'ampleur. En hébreu, tsèlèm image veut
dire aussi ombre ….alors dans mon jardin d'images, à la
déclivité d'un jour de décembre, une lumière à la force irréelle
baigne l'étang, capte l'attention puis s'éteint brusquement.
Retourner errer dans des mots, ceux de Rilke , gardez les ailes
d'ange, ou d'Antoine Emaz, jusqu'à quand le corps, pour
que s'éclaire le bohu du tohu et se déplisse une caresse du
jour.
4 commentaires:
j'entends les échos d'une langue ancienne lontgtemps apprivoisée!
de la lumière naissent les mots qui
poussent dans les jardins du coeur
C'est vrai, cette vertu tellement apaisante de certaines lectures, de l'humeur de certains auteurs, du sentiment des mots laissés... c'est vrai, et c'est joliment dit.
Il faudra que j'essaie Rilke et Emaz, je ne les connais pas...
sons anciens au goût de rouille familier
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