Cela commence par les bruissement familiers qui s'éparpillent entre les ombres du matin: le pépiement de quelque oiseau sur les arbres, le vent qui agite les branches, la sonnerie qui rassemble les enfants du collège, l'eau du café qui s'égoutte puis chante lorsque cela est prêt, les bols que l'on pose sur la table. Cela se poursuit avec le rêve qui vient juste de s'échapper et dont on était certain de se souvenir, puis la conscience des choses lourdes ou légères, selon les jours, à prendre à pleines mains. Se lever avec lenteur, mettre ses lunettes et toucher la lumière.
Texte écrit pour la consigne des 100 mots de Kaléidoplumes
1 commentaire:
c'est un matin comme les autres et pourtant
rien n'est jamais pareil même la lumière !
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