J'avance, avec de l'ombre sur les épaules. ( André Du Bouchet)
mère
au bord de la parole
le fossé à traverser
tu sembles si loin
désarticulée
la parole
se réfugie
dans l'étrangeté
d'un quotidien
où s'épuisent
les derniers mots
tes yeux creusent
la terre
pour les déterrer
lentement illisibles
les pages de ta vie
se désaccordent
il manque les voyelles
2 commentaires:
beaucoup d'émotion à lire ces mots !
Que de choses sont dites en si peu de mots.
Que d'émotion, que de douleurs ...
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