J'avance, avec de l'ombre sur les épaules. ( André Du Bouchet)
Novembre
l'obstination d'un ciel
à cacher ses oiseaux
à calfeutrer ses bleus
à se tenir gris serré
on le sait
l'enlisement est là
lourd
quand les anciennes brisures
réveillent des douleurs
dans l'hébétude
endeuillé
comme roué
de vide
attendre les mots
et leur sel
et le ciel
en éclats
2 commentaires:
tu mets tellemnt bien en mot ce que je ressens de novembre lourd :(
tout à l'heure je suis rentrée dans une galerie où ils exposaient un peintre qui a une galerie à Bonnieux.....sentir juste un instant la couleur du Luberon....
sublime
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