je me souviens
du mur à franchir
il y a juste un an
il manquait
un rien
de souffle
du poids du corps
on sonde
le silence
face à l'absence
on fore
ces riens qui restent
extraire
la stèle
de ce quelle fut
du bout des doigts
caresser
les rais de lumière
et dresser
le corps du poème
contre l'oubli
sur le seuil
des suites d'instants
je suis là
tramée de toi
3 commentaires:
La chanson émeut aux larmes...
le silence n'est pas le silence les larmes non plus!
mais pourtant je n'ai qu'un peu de silence à partager !
Mais tu comprendras!
J'ai lu anniversaire, j'ai écouté Core N'Grato, mais je ne suis pas triste, je sens le vide en moi, le vide de l'absence sur lequel défilent les petites lumières des souvenirs…
Merci
Michelangelo
Merci Estourelle et Michelangelo d'avoir partagé un peu de ce qu'elle fut
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