Par-dessus
le hérissement des jours
nous lancerons
des passerelles de mots
entre les ombres
nous traverserons
ces espaces de silence
où se tissent les rencontres
et le regard rivé
sur le blanc devant nous
nous accrocherons
nos rêves dérisoires
à l'échine saturée
d'un ciel un peu froissé
dans nos doigts
le soleil bleu
des aubes hébétées
où reposent les étoiles
(Texte écrit pour la consigne de la Petite fabrique d'écriture à partir d'un tableau de Joëlle Chen que je vous invite à aller voir. Le lien est dans la rubrique du même nom)
2 commentaires:
Ces passerelles de rêve et de magie qui naissent sous tes doigts dans le silence des instants pourtant bien vivants ! balaline
joli texte
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