J'avance, avec de l'ombre sur les épaules. ( André Du Bouchet)

samedi 6 juin 2009

Causse




comme sur une île
dont je parcours l'échine
d'encore en encore
à sonder le silence

à fleur de pierres
le fossile espéré
quand les mains tâtonnent
dans l'épaisseur de la trame

le plaisir est égal
à celui des mots
qui émergent de charniers
et frappent au carreau

on éventre la terre
et on écrit au sang

1 commentaire:

estourelle a dit…

Ouf!!
Retrouver le causse
et l'infini enfin
comme une soif
jamais étanche
merci de m'y faire retourner parl'image et les mots!