J'avance, avec de l'ombre sur les épaules. ( André Du Bouchet)

lundi 26 octobre 2009

Pré

"Il y a une cathédrale qui descend et un lac qui monte" (Arthur Rimbaud)

Il y a la terre, l'herbe berçante, les épis de plantain, quelques roses des prés à la fin de l'été mêlés aux colchiques qui signent le retour à la ville.
Il y a cet espace immense qui s'énonce en terme d'hectares dans la langue de là-haut et que je nomme Verdier.
Il y a, disséminés, de petits pommiers dressés comme les sentinelles d'un passé qui n'en finit pas de suinter.
Il y a une sente au bas du talus foulée par des centaines de pattes et de pieds, creusée par des pensées pas toujours apaisées.
Il y a ces bardanes le long du muret de pierres éboulées où des bouts de ficelles de souvenirs s'accrochent avec l'insistance des importuns.

La suite du texte se trouve sur le blog de l'atelier d'écriture "à la brise de"

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