Je m'arrête à l'aplomb
du jour. Je
tire un mot du vieil avoir.Un mot qui lâche.
Je reprends de plus bas.
J'avance
à peine.
Vers le soir je parviens
(peut-être)
à une faille.
Je monte
mot à mot, sans
voir.Claude Esteban "Le jour à peine écrit" (1967-1992)
1 commentaire:
dans le grenier, les mots se couchent, dans la chambre les mots se fâchent
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