Tout est rétréci...Une bande verticale de lumière sise entre les deux pans du volet en bois - dont je vois bien qu'il aurait besoin d'être enduit de peinture protectrice - ne laisse voir du jardin que des morceaux de vert dont les feuilles des buissons touffus strient ma pupille avec acidité. La chaleur, qu'il faut laisser à l'extérieur, se faufile tôt entre les interstices du bois, et le volet n'est qu'une piètre barricade contre elle, car je ne peux me résoudre à le clore entièrement. J'ai besoin de l'échappée bleue à la cime de la fenêtre: une pensée d'horizon.
brèches de silence
tailladées dans les ombres
le souffle me manque
2 commentaires:
J'ai été privée, 2 semaines environ, du "droit de réponse"...*rire*
Il m'était impossible de lire le mot qui sert pour la vérification : il était invisible. Ce samedi, il est revenu !
J'aime te lire.
agnès
Désolée Agnès pour les ennuis mécaniques!!! Et merci de ta fidélité.
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