L'horizon,c'est cendre ou bien c'est bleu , et c'est toujours plus loin qu'ici où je suis , face à la verticalité de la page quand cela s'écrit , les yeux rivés sur ce qui se dévoile , cet instant qui , d'un trait d'aile, traverse l'épaisseur et rejoint cet entre-deux où l'impossible existe. Sans bruit, on entre alors dans l'intervalle des silences et l'on s'évanouit entre les ombres.
1 commentaire:
"Jardin d'ombres" porte bien son nom, tu nous conduis doucement par la main, ou plutôt par le bout des mots, à notre insu, dans ces zones inaccessibles, interstices de silence
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