J'avance, avec de l'ombre sur les épaules. ( André Du Bouchet)

jeudi 27 octobre 2011

Une présence

Une présence tangible et pourtant irréelle, qui se faufile, ignorant l'obscurité où l'on se tient depuis...et sonne au devant du silence, comme l'aplat du pied sur une phonolite. Ce qui crépite alors, au bord de nos limites, ce sont les mots, presque insensés:  tenir obstinément debout. Vacillant mais debout.

2 commentaires:

Patrick Lucas a dit…

... comme la force d'un patin, d'une marionnette qui aurait oublié son texte mais se souvient de son rôle !

Estourelle a dit…

Parfois c'est dur de tenir debout!
il y a les bourrasques du vent
et le froid du cœur