A l'intérieur de soi palpite un parterre de bleu où croissent les mousses des songes, les herbes folles entre deux bouts de rien, et , même si c'est petit, les cris d'air sous les ombres affamées. Ça grumelle sous le sec, des cairns s'amassent et pointent d'où remontent les voix. Et les mots blessés frappent à la peau.
1 commentaire:
seulement le soir lorsque le jour essoufflé s'effondre
dans les sombres de la nuit écrasante...`
comme à l'intérieur de soi
(très beau)
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