Le gué entre nuit et jour, de guède mordoré, le gué sans y penser, que l'on passe sans appeler. Plus tard, dans le matin, débordé, égaré, on bégaye le chemin, on se cogne, on se heurte à l'envers du temps. On cherche une trouée où effriter ses doigts et les mots saigneraient, des phrases sécheraient sous le vent au soleil. Au gré d'un souffle, essouché et perdu, on s'échoue à la tombée des nuits.
1 commentaire:
J'enfile mes gants et me glisse dans ma guêpière gracile et mes guêtres gracieux;;; QUE DE GEAIS BLEUS !
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