J'avance, avec de l'ombre sur les épaules. ( André Du Bouchet)

samedi 7 janvier 2012

Tu retournes...

Tu retournes à la prairie de l'écriture car tu ignores où le poème veut aller.
Il est très tôt, les bois sont encor dans la brume quand tu arrives au bord du pré
Il est tout couvert de rosée, il étincelle, il brille avec simplicité.
Le pré ressemble à ton oreille, à cette étoile dans la nuit. Il est ouvert , il est fermé
Il est comme un bouquet, comme un brouillon du ciel où la lumière attend, debout, la circonstance du soleil fraîchement coupé.

Henry Bauchau

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