La clé du mur de pierres qui enclot le cloître où martèlent les années et croissent les pensées, la clé du mur qui enserre ce jardin du je, est introuvable. On sait le lierre qui s'accroche au grenu et la mousse qui mande la main, on sait la pénombre du creux des pierres et la hauteur du mur. C'est par le ciel et la plume que la lumière pénètre et irradie toutes les petites voix qui murmurent entre les grains de terre, éveillant les silences sur les dalles sonores. Les mots épars se tendent, se rassemblent, s'élèvent et se soulèvent et tentent de traduire la langue de l'obscurité.
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