A la croisée des songes, il n'y a que des ombres errantes se faufilant entre les haillons des arbres. La provende d'images et de mots semés pour affronter le jour a pour nom poussière. Sur la râpe du réveil, s'accroche quelque brindille, une image furtive, un morceau froid qui fond très vite entre les doigts de l'aube. Seul un souffle, imitant le premier, ranimerait la langue, expulserait le caillot. Muet, on attend sur le seuil.
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