Un rayon de soleil qui sépare deux visions, tressant, dans l'indolence d'un matin de printemps, un chemin de fuite entre les terres d'enfance et le temps qui court devant. Il y a là, dans l'éphémère de cette trace, la suspension du sablier, un arrêt sur silence, peut-être même le murmure d'un secret qui se glisse dans la tessiture de l'instant. Puis le regard s'enfriche et se perd dans l'insaisissable de l'absence qui neige doucement. Le jour est rompu sec, il faut le travail de l'ombre.
3 commentaires:
l'écriture est belle
l'ombre s'effrite
sous les nuages
doucement la vie s'avance
/
Bises
Merci Patrick de ta fidélité et des petits mots que tu sèmes!
Un rayon perce l'ombre ...
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