J'avance, avec de l'ombre sur les épaules. ( André Du Bouchet)

jeudi 1 novembre 2012

à contre-temps

à contre-temps, l'arbre à grelots de gui tangue sur le chemin du vent dans l'étendue d'un ciel qui n'en finit pas d'étreindre ses illusions. les ombres saignent du noir de leur gorge jusque sur le dedans du jour. dans le creuset du souffle, pêle-mêle se piochent les mots, ceux d'avant, qui passent le seuil quand plus rien ne vient aux lèvres. on laisse faire.

1 commentaire:

Neo a dit…

Ainsi passe le jour, mot à mot, au bord des lèvres, de la pénombre à la lumière.