J'avance, avec de l'ombre sur les épaules. ( André Du Bouchet)

jeudi 29 novembre 2012

Triptyque 11



Dans le prisme de l'écriture, la diffraction des voix exhume l'écorce intérieure où saignent depuis toujours les ombres.

Sans combler les silences, les mains calleuses rabotent les blessures sécrétées et vivifient les croûtes de sang.

Dans l'entre-deux, une loupe amplifie les étincelles où s'inaugure la vie. Entre les lignes, on ne fait que recopier des pensées qui trébuchent.

1 commentaire:

Lin a dit…

petit echo à MP et sa photo "trou", du coup je ne suis pas sûre de bien interpréter ton trityque, ou disons qu'il va s'agir d'une interprétation "sauvage"....