J'avance, avec de l'ombre sur les épaules. ( André Du Bouchet)

lundi 12 novembre 2012

Triptyque 3


 L'eau n'était pas morte. Elle souriait des échos des grands rires enfouis par éclats.

A la surface, froissés, les vents de l'éphémère  dessinaient les voiles d'aube , celle au seuil de l'hiver.

Au réveil, on entendait battre le sang du rêve, et dans les plis de l'eau brûlaient des bouts de ciel.

1 commentaire:

mémoire du silence a dit…

Ici et là que tout cela est beau
beau... beau, que tout cela est beau