J'avance, avec de l'ombre sur les épaules. ( André Du Bouchet)

mercredi 14 novembre 2012

Triptyque 4




     Ce n'était pas la nuit mais les rives d'un jour sombre        
     quand fleurissent les visages d'avant
     sous les territoires  d'ombres.

     Voir est parfois brûlan
     quand affleure soudain le souffle des absents
     celui qui un temps a réchauffé nos doigts.

     Puis dans la pénombre de l'étang
     leurs ailes mutilées se referment 
     on aurait bien aimé l'envol d'une colombe .

2 commentaires:

Ange-gabrielle a dit…

Quel beau texte pour ce novembre des morts ...
... et je pense à Jean-Pierre et à tous les autres

Estourelle a dit…

Tant que les arbres penchent leurs branches
la ténèbre n'est pas ténèbre