J'avance, avec de l'ombre sur les épaules. ( André Du Bouchet)

jeudi 22 novembre 2012

Triptyque 8


 Un chant de nuit hante les ruines de l'eau. C'est l'automne qui psalmodie ses dernières notes. Tout se déchire.

Cela tremble un peu comme un impossible frisson. Les derniers cris d'un grain de cristal. Tout s'épure sur la paume de l'eau.


Un essaim de lumière desserre l'étau des ombres.Le chagrin en dérive glisse vers les rebords. Tout chuchote des mots  doux et bleus .


2 commentaires:

Lìn a dit…

comme un fragment de rêve

Neo a dit…

des mots d'hiver
des mots frisson
au coin du feu