J'avance, avec de l'ombre sur les épaules. ( André Du Bouchet)

mardi 11 décembre 2012

entre deux rives 1

Quand le jour exténué cède au trop plein de la nuit, quand les voix se terrent, quand le sommeil aux ailes déployées enchevêtre, on aimerait trouver cette force d'arbre pour disséquer l'infime où tout soudain bascule. Entre deux rives, le corps s'abandonne, la pensée frissonne, se déplace vers quelque image de vertige. Et l'on ne sait rien du seuil que l'on foule.

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