J'avance, avec de l'ombre sur les épaules. ( André Du Bouchet)

mardi 18 décembre 2012

fugitif instant

je hais l'hiver
le réveil a des manches trop longues
comme des cimetières

mais le bleu, le bleu
accroche sourire
comme une petite larme sauvage

dimanche dès l'aube
cueillir les traces
la vie qui pulse
les pas qui t'effacent
c’est dans les interstices que ça se passe


1 commentaire:

Estourelle a dit…

Retrouvons vite l'astre brillant
après après demain !