Sans boussole ni balise, perdu dans les lacis d'incertitudes, quand rien ne tranche ni s'affirme, suivre le chemin offert, le fil d'Ariane de l'eau. C'est une sorte de Nil, aux berges d'aulnes et saules où s'emmêlent les ombres et s'enlisent les sons. A la croisée des eaux ( dormantes), les sortilèges guettent lorsque terre et eau confondues, on pose le pied sur un flou de terreau, et on laisse le songe prendre possession des pas.
2 commentaires:
C'est un soleil d'hivers
bas
sans concession
et des songes endormis
Quelles merveilleuses sonorités dans ce poème
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