Tout semble décalé. L'épaisseur se distend, on ramasse ce qui passe. Un peu de ciel, des traînes de temps, les ombres familières. Immobile on sent le vertige qui donne aux mots ce petit air penché. Un souffle s'est immiscé et dissipe les traces de l'absence. On laisse l'eau au bord de l'oeil et les lumières coulent.
2 commentaires:
Une coulée de lumière
le temps se pose
un ange est passé
avec le jour oblique
un premier frisson
les heures froides
passent
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