J'avance, avec de l'ombre sur les épaules. ( André Du Bouchet)

samedi 9 février 2013

voyage immobile



           jaillissant embrassant les façades 
           soulevant les lassitudes dessinées 
           cela flotte sur les parois du jour

                               c'est un peu d'intimité étendue là
           une solitude apaisée qui essore ce
           qui reste du tissu lisse des nuits

           dans cette géométrie facétieuse de
           sorcière délire un ordre de pensée
           à faire sur place sous les sillons

1 commentaire:

Neo a dit…

le vent déchire la toile
et redessine les ombres