un résidu d'automne juste avant le printemps
que l'oeil capte au vol sur la pierre grisée
flammes séchées des jours enfuis sans parole
visages des disparus qui à jamais me hantent
ceux et celles qui ont donné leur souffle et
qui brûlent et brillent sous l'aube des mots
il y aurait tant à dire sur ces coups d'oeil
jetés attrapés au vol du carmin et des bleus
dans la lumière des longs silences nocturnes
1 commentaire:
tant à dire
dans le silence
des mots de glace
de ce printemps
au tison
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