J'avance, avec de l'ombre sur les épaules. ( André Du Bouchet)

mercredi 27 mars 2013

empathie 5


aux aguets de l'improbable qui survient
parfois quand on tâtonne dans le sombre
et le dérisoire où du rouge suinte sans
douleur batissant des parois de lumière
que les faisceaux de nuit creusent avec
douceur puis s'accrochent pour cueillir
les fruits d'un songe à la transparence
pleine de tendresse et l'écho entre les
deux s'écrit en creux lové dans l'ombre     
 
   
   





4 commentaires:

mémoire du silence a dit…

Comme des vitraux de Kim En Joong...
beauté des mots et des couleurs
merci

Laura- Solange a dit…

J'aime beaucoup ces vitraux, à Brioude notamment. Ici c'est un montage d'un tableau de Artias ( exposé à la biennale du design à Saint Etienne) et la fenêtre de la salle d'exposition.

Marty a dit…

j'aime les images et les mots qui me touchent ! c'est très beau

Laura- Solange a dit…

Merci Marty!