J'avance, avec de l'ombre sur les épaules. ( André Du Bouchet)

mardi 12 mars 2013

Sans

Les yeux dans l'au-delà de la vitre, là où rien ne se fixe, à écouter un Stabat mater dolorosa, et attendre que çà passe ce trop plein qui submerge à chaque fois qu'il faut traverser ces grands creux d'ombres après les soleils de la veille. Cela remue en force, brouille la vision de l'espace et du temps, dépose un voile de noirceur sur le jour qui peine à reverdir. Ça creuse dans les yeux et plus loin encore, même dans la bouche où plus rien ne s'articule, et même les doigts ne savent plus les touches du clavier. Alors malgré, on fait d'autres gestes qui vont faire passer ce moment qui ne passe pas et réapprendre à vivre sans




1 commentaire:

Ange-gabrielle a dit…

Que c'est beau ! J'écoute ton "Stabat Mater" tout en lisant l'article de C. J. sur "Coup de tête" à Publie.net Elle me donne encore plus envie de lire le livre