J'avance, avec de l'ombre sur les épaules. ( André Du Bouchet)

vendredi 28 juin 2013

L'été 80



Je me suis dit qu'on écrivait toujours sur le corps mort du monde et, de même, sur le corps mort de l'amour. Que c'était dans les états d'absence que l'écrit s'engouffrait pour ne remplacer rien de ce qui avait été vécu ou supposé l'avoir été, mais pour en consigner le désert par lui laissé.
 
Marguerite Duras "l'été 80" (Editions de Minuit)

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