J'avance, avec de l'ombre sur les épaules. ( André Du Bouchet)

mardi 27 août 2013

bain d'épilobes






quand l'oeil traverse
le rideau d'une vie
où tout semble arrêté
le souffle du vent
dans les plis de l'herbe
garde le silence 

resserrée sur soi
une présence
ressentie

dans la paume
du poème

4 commentaires:

Ange-gabrielle a dit…

Oui, tout semble arrêté
quand imperceptiblement
on glisse vers l'automne qui ne dit pas encore son nom
tout semble parfait
aucune fausse note
ne reste qu'à regarder
la terre
ôter son chapeau et
remercier.

maia a dit…

Le rideau d'une vie...
Cette phrase me frappe.
Entrouvrir et jeter un oeil,
ou bien parfois le tirer,
y grimper
l'épousseter...

Oui, le rideau d'une vie!

Patrick Lucas a dit…

le temps suspend son vol
infiniment

Laura- Solange a dit…

Merci à vous d'avoir glissé un oeil derrière le rideau...