J'avance, avec de l'ombre sur les épaules. ( André Du Bouchet)
bain d'épilobes
quand l'oeil traverse
le rideau d'une vie
où tout semble arrêté
le souffle du vent
dans les plis de l'herbe
garde le silence
resserrée sur soi
une présence
ressentie
dans la paume
du poème
4 commentaires:
Oui, tout semble arrêté
quand imperceptiblement
on glisse vers l'automne qui ne dit pas encore son nom
tout semble parfait
aucune fausse note
ne reste qu'à regarder
la terre
ôter son chapeau et
remercier.
Le rideau d'une vie...
Cette phrase me frappe.
Entrouvrir et jeter un oeil,
ou bien parfois le tirer,
y grimper
l'épousseter...
Oui, le rideau d'une vie!
le temps suspend son vol
infiniment
Merci à vous d'avoir glissé un oeil derrière le rideau...
Enregistrer un commentaire