J'avance, avec de l'ombre sur les épaules. ( André Du Bouchet)

vendredi 10 janvier 2014

cela

                cela trouble dans un froissement du jour
                cela s'ouvre aux mots qui s'insinuent tremblants
                cela creuse fouaille jusqu'au crépuscule
                cela rôde et ronge au ras des ombres
                cela s'accroche et assombrit comme la suie
                cela se referme et se clôt dans un silence
                cela repose et s'épand comme neige
                cela s'apaise un peu avec le temps


2 commentaires:

mémoire du silence a dit…

"cela rôde et ronge au ras des ombres"

quelle belle musicalité en ces mots

Estourelle a dit…

C'est plutôt mystérieux !