J'avance, avec de l'ombre sur les épaules. ( André Du Bouchet)

jeudi 1 mai 2014

oeil

C'est lorsque l'étreinte de la nuit se relâche et que l'on glisse sur les pentes de l'éveil que l'on goûte à cette sorte d'enchantement léger, presque inhumain, un tressaillement de peau à la manière de l'eau effleurée par le vol d'une libellule, un rien sans doute, la caresse d'un voile. Le murmure italique je suis à Venise irradie de douceur la soie du jour qui se coud sur la peau , délie les ombres de fêlures, et dresse la cathédrale de lumière où s'enhardissent les yeux. On n'en revient pas.


2 commentaires:

mémoire du silence a dit…

Un oeil de Maitre
beau, très beau

Marty a dit…

c'est ça le bonheur peut-être !
c'est beau