J'avance, avec de l'ombre sur les épaules. ( André Du Bouchet)

mardi 4 novembre 2014

prélude



ce qui affleure, cette part d'inconnu qui vient des profondeurs et que l'on fixe un matin sans trop savoir pourquoi, cet invisible qui se révèle, morcelé, en un balbutiement. dire peut-être, dans l'espace du fragment ou dans l'interstice des mots, cette beauté bleue qui veille, impénétrable et fragile. caresser cette floraison  tissée dans le ressac d'un très léger frisson.

1 commentaire:

Patrick Lucas a dit…

dès que je l'ai vu
il a disparu
il a pourtant fait naître en moi cette émotion
qui dure