J'avance, avec de l'ombre sur les épaules. ( André Du Bouchet)

samedi 25 juillet 2015

ruisseau de songes


sur le bord des lèvres s'agite  l'impatience. ouvrir la porte aux songes qui dévalent le pré, laisser leur lumière rayonner sous le feu de l'été, écouter leur chant filtré aux herbes folles.  soudain le ciel glisse et dans la marge l'enfance est là .

2 commentaires:

mémoire du silence a dit…

réminiscence

une odeur de foin frais
de roulades dans le pré

les rires de l'enfance
caracolent à l'horizon

Patrick Lucas a dit…

les images sont très belles
et les mots un délice...
merci