J'avance, avec de l'ombre sur les épaules. ( André Du Bouchet)

dimanche 15 mai 2016

entrer dehors


longer du doigt les strates des mots emmurés dans la langue, donner du jour , ouvrir à un dehors. à chaque mot un blanc se donne autour pour une implosion lente, une marge circulaire repousser le réel. le poème s'ouvre , sort de sa gangue, assoiffé de sa propre soif.

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