rien que traces de solitudes dans l'éteule d'un jour, rien que l'on puisse expliquer sauf ce dépouillement qui frémit et surgit dans l'épaisseur d'un tourbillon, rien que regarder ce qui bouge avec les idées floconneuses qui vont avec, se sentir complice du peu qui se dit, mêlant chagrin et poésie, échardes ou caresses et voix des mémoires enfouies, laisser l'œil pâturer entre lumière et grimoire d'ombres, se perdre dans l'oubli du décompte des heures, ricocher de branche en branche, sans savoir, sans comprendre, descendre enfin dans le silence et glisser dans l'infinie douceur du bleu
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