on
est devant mais on ne voit pas, on est devant un horizon endormi,
déchiqueté par le souffle de qui ne sait pas où il met les yeux,
on est devant la cicatrice qui laisse encore un peu d'espace à la
blessure ne souhaitant pas qu'elle se referme trop vite afin de ne
pas oublier, on suit du regard les doutes qui s’insinuent sur la
bordure du jour, un
oiseau pourrait se poser là et
emplir de son chant la vision intérieure, inventer des secrets juste
de quoi se faire un nid entre
les morceaux de riens de nos vies
2 commentaires:
c'est là sur la bordure du jour
que l'on invente les secrets...
je reconnais l'entrée de la tourmente
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