instants
du temps accostés, lianes entrelacées de souvenirs, souffle aveugle
entre méandres des murmures et fumées de pensées sauvages, dense
mémoire en remous avec des images délivrant des lambeaux de vie aux
limites floues, archives incertaines sans début ni fin, tiroirs de
nuit ouverts, paroles qui vacillent entre source de lumière et
poussière d’ombre, désordre de trop de pailles au travers de
l’œil, peur d’oublier tout un jour, ce qui se consume et ce qui
fait socle, ce qui n’est rien et ce qui est tout, alors forcer le
regard le couper le blesser l’inciser au rouge s’il le faut
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