ici,
on ne peut que laisser ses pas errer, oublier ce qui d’ordinaire
nous guide, laisser les ruelles nous emporter ou nous rejeter,
croiser les regards lointains des vénitiens, se laisser prendre dans
le filet de l’ombre puis recracher aussi vite dans la nasse de
lumière, croire aux mensonges de l'eau quand s'émaille le miroir,
imaginer
les vies cachées derrière les
portes et fenêtres closes, caresser
d’une main lascive la margelle d’un puits pour toucher un peu du
passé, s’abreuver à ce petit vent frais au coin d’une calle, et
rester devant les écaillures d'un mur comme devant un tableau
2 commentaires:
C'est bon de te retrouver et de lire tant de fraîcheur
https://ecritscrisdotcom.wordpress.com/2012/07/13/venise-deserte-en-sa-nuit-tiede-rc/
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