dans
la rivière une géographie du poème avec des horizontales pour
apaiser, des verticales pour l'équilibre, un cran de bleu des taches
de rouge abreuvant le vert de l'infini: le canevas d'un simple jour
d'automne où tout semble sourire. on se cache mutin derrière le
paravent de feuilles pour guetter le héron blanc qui, royal,
s'envole au travers de cette lumière rousse, et s’éloigne
serein . les yeux lestés
d'amples ailes, aller libre au gré du pas sans crainte et sans hâte,
avec le souffle profond qui irradie tout le corps, on pourrait
marcher sans fin et encore plus loin.
1 commentaire:
des lumières et des couleurs et se dire que la beauté
est sans frontières, même plus loin au delà des horizons
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