gravure
en taille-douce d'un éphémère regard, on repousse les ombres dans
la marge, on laisse l'eau laver et
délaver ce qui surgit en mémoire . carré d'encre où se noient les
plis de ce qui était , on laisse la crue du passé se passer, on
attend que cela cesse et on reste face à l'esquisse de l'effacement.
avec douceur, les
mots cherchent à pénétrer ce qui commence, entre noir et blanc,
ombre et lumière, ils caressent la surface, se
glissent dans les tailles, et se laissent lécher par la pointe du
crayon qui, d’une
écorchure, grave quelques douces images.
1 commentaire:
je ne me lasse pas de ces mots qui glissent
et se posent comme une plume sur un parchemin
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