J'avance, avec de l'ombre sur les épaules. ( André Du Bouchet)

lundi 20 novembre 2017

Hodie, esquisse



gravure en taille-douce d'un éphémère regard, on repousse les ombres dans la marge, on laisse l'eau laver et délaver ce qui surgit en mémoire . carré d'encre où se noient les plis de ce qui était , on laisse la crue du passé se passer, on attend que cela cesse et on reste face à l'esquisse de l'effacement. avec douceur, les mots cherchent à pénétrer ce qui commence, entre noir et blanc, ombre et lumière, ils caressent la surface, se glissent dans les tailles, et se laissent lécher par la pointe du crayon qui, d’une écorchure, grave quelques douces images.

1 commentaire:

Marty a dit…

je ne me lasse pas de ces mots qui glissent
et se posent comme une plume sur un parchemin