J'avance, avec de l'ombre sur les épaules. ( André Du Bouchet)

samedi 17 février 2018

Hodie instant


un regard se pose , s'attarde , s'attache à ce fil d'herbe et laisse glisser les pensées au fil de l'eau , loin des rafales des jours. des bribes de mots, presque inaudibles, pourraient se poser, mais il n’est pas le temps du va-et-vient entre le dehors et le dedans . laisser crépiter la lumière dans le souffle de la coulée, respirer la douceur chaude de cet éclat saisi, garder vif l’instant où le regard s’est laissé emporté dans cette brèche. de ces sillons de lumière, plus tard, puiser de la langue ce qui se murmure entre les bandes azurées.